Un peu d'histoire


    Comment vous parler de notre histoire sans parler des « Cévennes »… Véritable terre d'exode, elle n'était pas destinée dans un premier temps à la viticulture. De vieux mûriers atteste de son passé séricicole. Des vestiges de charbonnières montre l'exploitation de ses forêts . Les innombrables faïsses, bancel ou traversiers façonnés par la main de l'homme pour gagner quelques ares de terre cultivable montre l'âpreté de sa topographie.

     Les « Cévennes » : zone de piémont où se mêlaient le châtaignier, l'olivier, le tabac, le mûrier, la chèvre, le mouton … sans oublier la vigne, cultivée dans les faïsses les mieux exposées.

      La polyculture prend tout son sens en « Cévennes ». Il n'y a qu'à se balader dans la haute vallée du Vidourle et exercer son sens de l'observation. Vous pouvez également compter le nombre de mas que vous devinez dans cet océan de verdure... Les exploitations agricoles étaient très nombreuses mais excédaient rarement une quinzaine d'hectares.

      Pas de baronnie, de comtés ou autre duchés, les « Cévennes » dépendaient directement du Roi d'où leur nom occitan « les Rayau ». Il s'y pratiquait une agriculture vivrière, subvenant aux besoins de ses occupants.

      Mais revenons-en à notre histoire.... Très vieille famille Monoblétoise, notre filiation avec le vin ne commence qu'après-guerre....

 

  • 1949 : Paul OLIVIER achète le domaine. Il est composé de 20 hectares de vignes, 180 hectares de bois (chênes verts), d'une bastide et d'une magnanerie (déjà transformée en cave). L'exploitation viticole est vieillissante et la production en baisse. Une diversification est alors lancée avec l'implantation de pied mère de porte-greffe.

 

  • 1969 : Passation du domaine à Denis OLIVIER. Nous sommes toujours dans une conjoncture positive pour le vin, il est encore considéré comme un aliment. Ainsi 6 hectares de Cinsault productif vont être mis en place et augmenter les volumes.

 

  • 1977 : Suite à une récolte colossale en 1976, la cave montre ses limites… Se pose alors la question d'investir dans de nouveaux locaux ou pas ? Le choix va s'orienter vers une adhésion à la cave de Saint Hippolyte du fort.

 

  • 1983 : Création du GAEC (Groupement Agricole d'Exploitation en Commun) avec Laurent OLIVIER. S'en suit la plantation de 7 hectares de vignes en cépage améliorateur (Grenache, Syrah, Merlot...)

 

  • 1987 à 1998 : Laurent OLIVIER occupe la présidence de la cave coopérative de Saint Hippolyte-du -Fort en ayant comme cheval de bataille la révision de la rémunération des coopérateurs. Pour faire simple et concis, l’idée est de rémunérer à la qualité plutôt qu'à la quantité.

 

  • 2000 : Grosse crise viticole : les cours du marché du vrac s'effondrent.

 

  • 2003 : Arrachage de 8 hectares de vignes ne correspondant plus aux nouvelles perspectives du Domaine La cave particulière se profile déjà dans un coin de nos têtes.

 

  • 2006 : Avec un BTS en viticulture/œnologie, Nicolas OLIVIER rejoint son père Laurent afin de créer « Le Domaine Le Sollier ». Le premier millésime est tiré à 10000 cols. L’aménagement de la cave de vinification des rouges amène la première pierre à l'édifice .

 

  • 2009 : Aménagement du chai voûté destiné à l'élaboration des blancs ainsi qu'à l'élevage des vins rouges.

 

  • 2010 : Avec un BTS technico-commercial en vin, Thomas OLIVIER, le frère cadet, vient apporter toutes ses compétences économiques.

 

  • 2012 : Aménagement d'un local de stockage.

 

  • 2015 : Construction de « La Nouvelle Cave » pour 1/3 poste de pressurage, pour 2/3 cave de stockage et conditionnement.

 

  • 2017 : Aménagement du caveau dans le chai voûté.